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Vélodyssée Roscoff- La Rochelle 2021

23 juin 2021

Terminus...

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Mercredi 23 juin

La vieille fille du camping de Saint Michel en L'Herm ne nous a pas laissé partir avant 8 heures ce matin, nous obligeant à assister à l'état des lieux du départ pour que l'on puisse récuperer la caution. Ce personnage boiteux et antipathique est un vrai sketch à lui (elle) tout seul: des papiers à n'en plus finir, une suspiscion permanente et un accueil capable de maintenir une glace à la vanille au frais (un autre parfum conviendrait aussi).

Nous quittons l'île de Saint Michel en L'Herm pour rejoindre 25 kilometres plus loin l'île de Marans. Et oui, entre ces deux points nous cheminons dans le golfe des Pictons et là revient à ma mémoire le souvenir nantais de Jules Verne, adepte de l'aventure impossible. Nous sommes sous la mer confortablement installés sur nos vélos subaquatiques et pouvons admirer les fonds marins peuplés de coquillages et de poissons plats. Nos masques hyper sophistiqués récupèrent l'oxygène de l'eau de mer pour alimenter nos poumons déjà sollicités par l'effort. Les nombreux bancs de poissons accompagnent notre progression: les bars, mulets, anguilles et autres éperlans pullulent dans cette eau riche en nutriments. Quelques bateaux à fond plat remontent le golfe jusqu'à Niort pour livrer entre autres leur cargaison de moules et d'huitres. C'est un tracteur, arrivant à toute allure en face de nous sur une petite route de marais qui me ramène à notre réalité du jour: en fait de mer, ce sont des océans de champs céréaliers qui nous entourent ponctués par des fermes caractérisées par les grands hangars aux toits de tôles: un univers uniforme propice à la diversion mentale....

Les quais de Marans donnent du charme à cette petite ville à la mauvaise réputation. Dès que l'on s'éloigne de cette maudite route, le bourg redevient sympathique.

L'avant dernier tronçon de notre périple longe le canal de Marans à La Rochelle avec des grandes lignes droites et peu d'animation.

Une halte obligatoire sur le port de La Rochelle avant de nous engager vers notre île pour retrouver notre tente en parpaing.

Accueil royal de Gérard, Maryse, Antoine et Colette à l'entrée de Sainte Marie et soulagement de Plume lorsque nous entrons dans la maison.

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22 juin 2021

Du bon et du moins bon …

Mardi 22 juin

 Avant dernière étape de notre périple avec aujourd’hui 65 kilomètres à parcourir entre Les Sables d’Olonne et Saint Michel en L’Herm. Nous déjeunons tous les quatre de très bonne heure pour un départ à 2 à 6h40; je suppose que Pascal et Sylvie auront repiqué au matelas pour quelques quarts d’heure supplémentaires de récupération.

Le parcours est loin d’être homogène et nos centres d’intérêt se portent encore une fois sur les tracés le long de la mer et ceux dans les marais. Le tronçon entre La Tranche sur Mer et La Faute longe une route à grande circulation sur une dizaine de kilomètres avec des lignes droites interminables: ennuyeux au possible. Je pense qu’il y a mieux à faire comme itinéraire de liaison entre ces 2 villes. Un passage de plusieurs kilomètres dans la forêt avec des successions de petites montées et descentes sur un revêtement gravillonneux conviendrait mieux à un circuit de VTT qu’à un itinéraire traversant la France du nord au sud et destiné à accueillir de très nombreux cyclotouristes.

De passage à Jard sur Mer une halte au bord de la mer nous permet d’apercevoir au loin notre île avec le phare des Baleines qui se distingue clairement à l’horizon. Ce n’est qu’au droit de La Faute, où nous retrouvons l’océan avec un magnifique estran sableux, que le pont de Ré s’invite dans notre panorama.

Après L’Aiguillon, centre important pour la mytiliculture, nous entrons dans le golfe des Pictons où la mer allait jusqu’à Niort au XIIeme siècle avant qu’un envasement irrémédiable et le travail des moines n’assèchent cet espace de plus de 100 000 hectares. Les cultures ont remplacées les fonds marins et les territoires bâtis nichent sur d’anciennes îles comme la petite île de la Dive  en avant poste sur l’océan.

Saint Michel en L’Herm, où nous atterrissons, fait partie de ces îles avec une ancienne abbaye royale que nous visiterons l’après-midi sous un ciel grondant aux alentours.

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21 juin 2021

Deux au départ, quatre à l’arrivée…..

Lundi 21 juin

Aujourd'hui, c'est l'été. La nuit la plus courte de l'année a vraiment été courte: au camping de Saint Jean de Monts, nous avions une bande de jeunes qui sont revenus de leur soirée vers 1 heure du matin pour continuer à faire la fête en face de notre emplacement jusqu'à 3h30. Des rires et des bruits infernaux jusqu'au bout malgré les appels au calme.

Saint Jean de Monts: des barres d'immeubles de 5 à 8 étages construits en front de mer dans les années 60 sur plusieurs kilomètres de longueur; une laideur made in Merlin Plage avec au centre de cet alignement une rue commerçante perpendiculaire, bordée de commerces en tous genres pour touristes et grouillant de monde en cette fin d'après-midi de dimanche. À côté de ça, en contrepoint, une magnifique plage de sable fin venant lécher la promenade et accueillant en toute sécurité des milliers de familles avides de soleil et de crème bronzante.

Malgré la nuit agitée nous partons comme d'habitude vers 7h pour un périple de 65 kilomètres à destination des Sables d'Olonne. Les paysages traversés sont variés; de la ville au bois en passant par les marais et en longeant la mer. C'est cette dernière qui nous offre les plus belles émotions avec ses petites criques rocheuses où ses grandes plages et cette eau moutonneuse à souhait coiffée de boucles de nuages aux circonvolutions passant du blanc au bleu nuit avec des trouées d'un bleu pur offrant un passage très attendu pour les rayons du soleil.

Passage à Saint Gilles Croix de Vie, cheminement agréable dans les marais à l'approche des Sables d'Olonne et traversée de 9 kilomètres de cette ville aux multiples facettes. 

 À l'arrivée au camping nous avons le plaisir et la joie de retrouver Pascal et Sylvie qui viennent passer l'après-midi et la nuit avec nous dans un camping 5 ***** gorgé de bungalows serrés les uns contre les autres et au milieu desquels se nichent quelques tentes premontées et equipées. C'est dans l'une d'entre elle que nous séjournerons. 

Au programme sourires et yeux plissés témoignant du bonheur d'être ensemble dans un lieu inhabituel pour nos rencontres.

La visite des Sables dOlonne nous permet d'apprecier la richesse de cette ville de bord de mer: le remblai en front de mer avec ses maisons fin XIXeme rescapées de la folie bétonnisante des années 60, ses ports de commerce et de plaisance, sa magnifique plage, aujourd'hui occupée par une flopée d'habiles surfeurs, son insolite quartier de l'île Penotte dont les façades sont ornées de dessins façonnés avec des coquillages, ses rues intérieures tranquilles ou animées vers le quartier des halles....bref un lieu à découvrir et à faire connaître au-delà de sa réputation liée au Vendée-Globe.

Vers le soir, une petite partie de pétanque, qui verra comment une équipe masculine expérimentée peut faire preuve d'une réelle galanterie en feintant de déjouer, nous délasse avant de  s'attabler à notre tente pour fêter au Champagne, 20 ans de mariage.

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20 juin 2021

Le zoo des marais

Dimanche 20 juin 

La magie des marais, pour un cyclotouriste, c'est d'être à la fois un terrain facile pour pédaler sans perdre une goutte de sueur et aussi un cinéma permanent tourné vers la nature. Sur les 64 kilomètres que nous parcourerons entre Les Moutiers en Retz et Saint Jean de Monts, notre destination finale, le marais défilera sous nos yeux pendant 45 kilomètres. Un paysage plat, devant normalement provoqué l'ennui, mais qui au contraire, captive par la variété de son usage et par la multitude d'animaux que nous rencontrons.

Variété de son usage: ce sont les petits canaux qui arrivent de la mer et qui hébergent les activités d'ostréiculture et de mytiliculture. Là les bâtiments professionnels rivalisent de couleur et les bateaux reposent sagement sur la vase attendant la marée haute pour reprendre vie. Ce sont aussi quelques sauniers offrant au passant cette fleur rosée qui flotte en premier sur leurs carrés dexploitation. Ce sont ces multitudes de petits canaux qui séparent les prairies où paissent les bovins. Ce sont aussi ces champs de maïs ou de tournesol qui perturbent l'existence même du marais puisque certaines parcelles ont nécessité un assèchement drastique pour être avidement cultivés. Et puis ce sont les larges canaux où trônent des carrelets petits modèles en comparaison de ceux avançant sur la mer. 

Les animaux sont heureux sur ces vastes espaces et notre présence matinale provoquera la surprise et parfois l'affolement de nombre d'entre eux. Cet animal sprintant droit devant lui dans les herbes hautes et pointant vers le ciel ses grandes oreilles, c'est le lièvre. Son cousin le lapin s'échappe dans tout les sens pour trouver un refuge souterrain. Ce petit ragondin broutant au bord du chemin, ne sera pas surpris par notre passage et nous pourrons ainsi l'observer à notre guise. En revanche les adultes plongent systématiquement dès notre approche pour s'éloigner vers la berge opposée. 
Que dire des centaines d'oiseaux qui nichent sur les touffes d'herbes émergeant de l'eau, de ceux postés sur les piquets en bois ou de ceux occupés à brasser la vase pour chercher leur pitance. Ils se parlent bruyamment mais nous ne comprenons rien. Ils nous observent prudemment mais ne montrent pas d'inquiétude. Certains comme l'avocette ont de grandes pattes avec un long bec recourbé et semblent marcher sur l'eau. D'autres, comme le tadorne de belon, affichent des couleurs seduisantes et surveille avec assiduité sa nichée. Un martin-pêcheur s'envole près de nous, des poules d'eau décollent avec fracas et le grand héron attend patiemment qu'un malheureux poisson se présente devant lui.

Ainsi va la vie dans le marais et c'est brutalement que nous le quittons lorsque nous arrivons à Fromentine, village littoral très animé en ce dimanche matin, d'où partent les navettes à destination de l'île d'Yeu et où atterrit le pont d'accès à l'île de Noirmoutier.

Le tronçon de 15 kilomètres qui nous conduira à notre camping de ce jour serpente dans les bois littoraux par des chemins en gravier agréables qui offrent les montées et les descentes qui nous ont fait défaut, mais sans regret, dans les marais.

Comme hier, les derniers kilomètres se feront sous la pluie, et les passages répétés dans la boue nous obligeront à passer les vélos au jet d'eau pour redonner au dérailleur une souplesse d'usage indispensable à notre progression.

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19 juin 2021

Ça déraille à Jade….

Parti de bonne heure ce matin de notre petit camping familial 1🌠 de Saint Brevin, nous engageons notre itinéraire de 52 kilomètres (une bagatelle maintenant) vers l'océan pour longer, dans le pays de Retz, la côte de Jade jusqu'en limite des départements de Loire-Atlantique et de Vendée.

Le temps est paisible et c'est une succession de petites criques qui s'offrent à nous. De la pointe Saint Gildas, nous apercevons encore la silhouette du pont de Saint Nazaire. Les carrelets, tous très bien entretenus, donnent à ce paysage de bord de mer une dimension poétique et incitent à la rêverie.

Mais il faut rester vigilant tout de même et c'est dans un de ces moments de flânerie que lors d'un mauvais rétro pédalage, je déraille en coinçant sérieusement ma chaîne autour de l'axe de la roue arrière. Il a fallu s'y mettre à deux pour arriver à sortir sans encombre (mais avec quelques marques de graisse malgré les gants) la récalcitrante pour la placer gentiment là d'où elle n'aurait jamais dû sortir. Enfin bon, ce sont les aléas des balades à vélo.

Le passage à Pornic nous permet de découvrir une jolie petite cité vue depuis le vieux port, avec son château en entrée de ville, ces vieilles maisons et une animation battant son plein en ce samedi matin. Une ville à redécouvrir plus en détail certainement.

Encore 20 kilomètres et nous devons arriver dans notre camping près de Bourgneuf en Retz. Mais c'est au sortir de Pornic que nous apercevons une masse large et noire venant de l'océan qui ne nous laissera que quelques kilomètres avant la sortie des affaires de protection contre la pluie. Une heure sous la douche, deux heures d'attente pour voir si on monte la tente ou pas, une heure à attendre qu'un petit mobil'home soit près car notre décision à vite basculé vers le confort devant le constat d'une pluie persistante et des sols détrempés.

Un petit tour vers la piscine spa du camping pendant la durée d'une large éclaircie et la pluie reprend en fin d'après-midi. Nous sommes bien contents d'être au sec.

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18 juin 2021

Deux pour le prix d’un….!

La pluie a tambouriné sur notre « maison » toute la nuit et les nuages bienfaiteurs se sont purgés jusqu’au petit matin. Nous avions fixé notre départ à 8 heures et c’est à ce moment là que la pluie, comme une offrande aux gentils cyclotouristes, s’est mise à décliner d’intensité.

La cape de pluie était quand même de sortie pour la traversée de Nantes et c’est avec une attention extrême que nous avons suivi notre itinéraire, bien conduit par des espaces urbains étudiés pour les cyclistes, même si parfois les carrefours, avec les bus, les trams et les travailleurs pressés restent délicats à négocier pour des retraités étrangers depuis longtemps au stress de la ville et des heures d’embauche.

Enfin bref, Nantes reste quand même une ville super bien organisée pour les déplacements; il suffit d’en décoder les principes et tout devient facile et sûr. 

Notre destination d’aujourd’hui est Saint-Brevin les Pins au droit de l’estuaire de la Loire en face de Saint-Nazaire. 77 kilomètres de vélo d’est en ouest en longeant la Loire. Et c’est là que se justifie le « deux pour le prix d’un » : l’itinéraire de la Velodyssée que nous empruntons est le même, pour ce tronçon, que l’itinéraire de la Loire à vélo. Comme nous étions partis de Nantes en 2019 pour rejoindre Nevers le long de la Loire, nous avons complété jusqu’à l’estuaire notre balade d’il y a 2 ans.

Notre regard se porte sur les « œuvres de l’estuaire » exposition permanente de sculptures et de constructions diverses.

Nous traversons également le village particulier de Trentemoult, sur la rive gauche en face de Nantes, avec ses ruelles étroites, ses maisons colorées et son petit port qui rappelle que cet endroit était une base autrefois pour les pêcheurs cap- hornier.

L’approche du grand pont de Saint Nazaire se fait par la berge gauche avec une succession de carrelets super bien entretenus.

 Arrivée sans anicroche météorologique vers 16 heures au petit camping rustique du Pas du Gu à Saint Brevin l'Océan.

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17 juin 2021

Mi-temps

Jeudi 17 juin 

Pas de depart à vélo ce matin mais un déplacement en tram du camping au centre-ville de Nantes.
Consequence appréciable : grasse matinée jusqu'à 8h15.

Au menu de cette journée, la visite du château des Ducs de Bretagne pour la matinée puis un petit tour au musée Jules Verne (musée qui ne vaut pas plus que les 3€ de l'entrée).
Retour à notre tente vers 16h pour une préparation des vélos et repos.

Demain objectif Saint-Brevin les Pins avec vraisemblablement la sortie des sacs des protections contre la pluie ! Et oui le temps a changé et c'est une semaine très variable et incertaine qui nous attend mais sûrement avec une surprise lundi.....que je ne dirai pas avant l'heure ( c'est du teasing )

PS: Au menu des rencontres de ce jour, un couple de cyclistes rochelais a campé près de notre tente et en milieu de journée dans les rues de Nantes nous avons croisé Benjamin, un copain d'Etienne, qui a séjourné chez Marco et Joelle il y à quelques temps pour une formation professionnelle et que nous avions donc comme charmant voisin épisodique.

 

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16 juin 2021

Vélo des villes, vélo des champs

Mercredi 16 juin  

Départ à 6h30 de Guenrouet pour une virée de 80 kilomètres à destination de Nantes.

La température de ce petit matin de juin nous permet de supporter une veste pendant quelques heures mais bien vite le soleil s'impose insolemment et nous chauffe la couenne. Conséquence : lunettes de soleil et protection de la peau pour stopper le côté cuivré de notre apparence en évitant de virer à la teinte écrevisse avec tout ce qui pourrait venir avec comme douleurs et autres pelages de surface.

 Ce matin, et parceque la faune se montre plus particulièrement aujourd'hui, nous focalisons notre attention sur les animaux du canal avec par ordre d'apparition :

- le héron ( enfin un oiseau au bec jaune et au long cou qui lui ressemble et si ce nest pas lui c'est donc son frère !)

- le ragondin ou myocastor, solide rongeur importé d'amétique au XIXeme siècle et qui a envahi les berges des canaux en y creusant des cavités parfois destructrices 

- la poule d'eau rarement solitaire qui démarre au quart de tour en rasant sur quelques mètres le plan d'eau avant de s'envoler bruyamment 

- le cygne solitaire respirant l'orgueil et la vanité avec son regard noir et son cou en point d'interrogation 

- une multitude de poissons venus s'alimenter près des berges et que l'on surprend, provoquant ainsi quelques bruyants sauts carpés

- des canards qui coincointent

- des grenouilles qui croassent bruyamment

- une couleuvre de plus d'un mètre de longueur traversant notre chemin avant de plonger dans le canal

Mais pas de raton laveur.....Ambiance Bougrain-Dubourg donc ce matin avec des images de calme et de plénitude qui nous restent pour emplir notre besace du souvenir de bien-être et de serenité.

Nous quittons definitivememnt le canal à une vingtaine de kilomètres de Nantes et retrouvons la succession usante des montées et des descentes que les chemins de halage nous avaient fait oublier.

L'entrée en périphérie de la ville est épuisante : nous longeons les grandes routes chargées d'une lourde circulation de là mi-journée, traversons des giratoires grouillants de véhicules et passons au-dessus de la rocade tellement fréquentée qu'il est difficile d'apercevoir un mètre carré de bitume !

Heureux d'arriver au camping vers 13 heures, juste au moment où quelques gouttes se mettent à tomber, nous investissons notre tente avec bonheur en goûtant tout d'abord dune douche réconfortante et réparatrice.

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16 juin 2021

Au rythme des écluses

Mardi 15 juin 2021 

En camping à Josselin, nous envisageons de rallier la petite ville de Redon à 67 kilomètres.

Partis de très bonne heure comme hier, nous arrivons à midi à Redon; et c’est là que ça cogite dans les têtes. Et oui Madame, Monsieur, plutôt que de s’arrêter demain à 30 kilomètres de Nantes, il serait judicieux d’aller y coucher directement et de rester une journée complète à visiter la ville (soit 2 dodos à Nantes camping). Mais pour cela il convient de rouler un peu plus aujourd’hui. 23 kilomètres après Redon ( soit 90 kilomètres de vélo) nous campons à Guenrouet et dormons dans une cabane surélevée.

La navigation est enfin perceptible entre Josselin et Redon avec quelques bateaux au fil de l’eau qui donnent vie à tout ce petit monde des voies navigables. Des petits ports fluviaux en bordure des villages traversés rappellent la vie économique d'autre fois et donnent une dimension aujourdhui touristique aux rives du canal. Les maisons éclusières sont magnifiquement entretenues et fleuries et c’est à qui rivalisera le mieux avec son voisin. Nous goûtons avec délice cette balade à  vélo au rythme des écluses sous les chemins souvent ombragés et dans une atmosphère agréable.

La petite ville de Malestroit que nous atteignons vers 8h30 dégage un charme authentique avec ces rues bordées de vieilles demeures dont certaines à colombages. La ville de Redon, carrefour fluvial très important pour la région, n’est intéressante que dans son vieux quartier ramassé à la grandeur d’un village autour de l’église et près du port.

On a bien vérifié : « Y’a plus qu’dix filles dans l’bourg de Redon qui tapent du pied quand l’amour les prend » ( vieille chanson bretonne).

La dernière section entre Redon et Guenrouet est moins intéressante : pas d’écluse, un soleil bien réveillé voir sournois et un chemin au revêtement caillouteux et inégal qui nous fait manger de la poussière avec pour conséquence des bruits suspects au niveau de la chaîne et des pignons. 

PS: toujours des meurtrissures au postérieur !

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14 juin 2021

Au pays des Rohan

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Lundi 14 juin

Les Rohan constitue l'une des plus anciennes familles de la noblesse française dont les descendants continuent de faire briller le blason familial en entretenant un patrimoine immobilier exceptionnel. Leur devise est: "A plus"  (a l'époque les bus n'existaient pas !).

Cest donc sur leurs terres historiques de Bretagne que nous pédalerons toujours le long du canal de Nantes à Brest: Pontivy, Rohan et Josselin gardent le témoignage de cette grande famille.

La journée s'annonçant chaude nous sortons de notre tente à 5h45 pour un départ effectif à la fraîche à 6h45.

L'ambiance sauvage de la première section jusqu'à Pontivy nous revigore et, après une petite visite de la ville et de son château nous partons en direction de Rohan.

Les employés du canal en patrouille nous confirme que le canal n'est plus navigable en amont de Pontivy mais qu'a partir de cette ville on peut rejoindre indifféremment  en bateau Nantes au sud-est ou Lorient au sud-ouest. On commence effectivement à voir un peu d'animation sur le canal et notamment au port de plaisance de Rohan.

C'est dans la chaleur montante que nous effectuons les derniers 20 km/h de notre journée qui pèsera 73 kms au final.

Nous atterrissons dans un camping plutôt moyen bien que classé 3 etoiles et profitons du milieu d'après-midi pour visiter la belle ville de Josselin et son prestigieux châteaux toujours entretenu par les Rohan.

 

 

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